Dès le 01^er août 2022 l’association a implémenté les bases de cette initiative pour asseoir de façon effective le programme parrainé par Meta pour une alphabétisation numérique des camerounais.

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que la date du 01^er août 2022, restera gravé en lettre d’or dans les annales du groupe Digital Access. En effet, ce premier lundi du huitième mois de cette année en cours marque le début effectif du programme d’alphabétisation numérique des populations des quatre pôles du territoire camerounais. Eh oui ! après plusieurs semaines de préparatif, marquées par de nombreuses rencontres physiques et en ligne, l’équipe de formateurs sélectionnées par le top management de l’association Digital Access peut désormais se mettre en œuvre pour répandre à travers le Cameroun la bonne nouvelle relative à l’importance d’une citoyenneté numérique.

Finis les simulations, les questionnements ou encore les inquiétudes quant à l’effectivité de l’implémentation du programme Mon Univers Digital initié conjointement par la multinationale du pays de Joe Biden (Meta) et le groupe camerounais Digital Access, place donc à la pratique afin de faire de plus 6000 camerounais des citoyens numériques. Quoi de plus normal que de prêcher le bon exemple en commençant cet élan de charité numérique par ceux qui sont, depuis plusieurs années (2016), à pied œuvre dans cette aventure de lutte contre les discours de haine et la défense des droits numériques des populations.

Arouna Mfenjou, le coordonnateur national de Digital Access et pierre angulaire du programme Mon Univers Digital va indiquer le chemin à suivre en conduisant le premier module sur l’introduction à l’apprentissage numérique. De façon magistrale, l’expert des questions de droit numérique va progressivement conduire les apprenants en développant de façon brève, concise et dans une ambiance conviviale les notions fondamentales de cette présentation. Ainsi, de l’interrogation sur Internet et comment s’y connecte – t – on ? jusqu’à l’importance de la citoyenneté numérique en passant par le type partage de l’information numérique, les acteurs seront édifiés sur les cinq (05) leçons qui constituent cette partie inamovible du programme MUD.

« Cette formation me donne l’occasion affirme Ibrahim me donne la possibilité de me remettre en question sur mes agissements sur internet. En fait je me rends compte que rien n’est gratuit et que parfois à travers mes post sur les médias sociaux on peut s’en servir pour me nuire ou encore chercher à causer un préjudice aux personnes qui sont proches de moi. »

Comme cet apprenant en ligne de la ville de Garoua les autres participants ont affiché leur satisfecit car la quasi-totalité a saisi la pertinence de ce module. En effet, les leçons et activités de cette section aident les participants à comprendre ce qu’est internet, à identifier les informations qui peuvent y être partagées, à déterminer les différentes méthodes d’accès à l’information en ligne et à découvrir les avantages, les rôles et les responsabilités de la citoyenneté numérique. Des prémisses importants et indéniables avant de maîtriser les cinq (05)autres modules de ce programme gratuit d’habileté numérique.

C’est donc de façon évidente que les formations vont se poursuivre sous la houlette de la demi quinzaine de formateurs. De Brice à Laeticia en passant par Amadou, Eric ou Joachim chacun donne désormais du sien pour partager ce vaste programme MUD avec les citoyens numériques en herbe. Une dynamique pédagogique à laquelle ne saurait se départir le promoteur de Digital Access. Ainsi au côté de ses collaborateurs, le principal artificier de ce partenariat avec Meta va tour à tour braver les vastes étendues d’eau de la région du Littoral pour une formation en présentielle le 06 août 2022 dans la salle Partner Space training de Bonamoussadi à Douala,puis ce sont les populations de Bayangam, dans le département du Koung-Khi, région de l’Ouest qui bénéficieront moins d’une semaine plus tard de la formation gratuite et certifiante de Digital Access. Des actions concrètes qui confirment bien cette volonté indicible de faire émerger avant 2023,  environ 6000 citoyens numériques dans les huit (08) régions francophones du Cameroun.

Brice Ngolzok

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