« On ne peut pas empêcher un pays d’être compétitif par conséquent nous devons travailler sur la qualité des produits que nous produisons, réduire les coûts de production pour permettre à nos différents industriels d’être compétitifs sur le marché. »

Bouba Boukari Moutalab, Chef de Projet PROFINA au GIZ

En séance de travail dans un hôtel de la place du 19 au 20 juin de cette année en cours, le Chef de Projet PROFINA au GIZ, Bouba Boukari Moutalab aborde les axes privilégiés de cette initiative d’accompagnement Agro-pastoral et Halieutique.

Quels sont les principaux leviers sur lesquels compte s’appuyer le document de Stratégie Nationale de Financement Agro-pastoral et Halieutique en abrégé SNFAH que vous présentez pendant 48 heures ?

Merci pour cette question. En effet, aujourd’hui la stratégie devient nécessaire car elle donne des orientations claires, elle permet à la société civile de faire le suivi des actions qui sont dans le sens d’inclure la PME, les petits agriculteurs dans les coins les plus retirés du Cameroun dans le processus de création de la valeur ajoutée. La stratégie se base ici sur des éléments clairs et jusqu’à présent nous avons identifié trois axes principaux. Le premier axe parle de la question réglementaire à savoir comment ajuster la règlementation au niveau de l’espace pour permettre aux structures financières de véritablement financer l’agriculture jusqu’au petit exploitant ? Le second axe aborde la question de la création des produits innovants à savoir quels sont les produits adaptés qu’il faut produire ? Enfin, le dernier axe qui parle du renforcement de capacité, il est question ici de faire de l’éducation financière d’un côté et de l’autre, que les structures financières puissent avoir en face d’elles des agents formés, des spécialistes en finances publiques.

Cet atelier permettra-t-il d’avoir une véritable plateforme de jonction entre le petit producteur et les établissements de financement ?

Effectivement, nous avons déjà commencé à travailler sur une telle plateforme à savoir ce que nous avons appelé la communauté digitale des structures financières au Cameroun. Celles-ci feront la promotion du financement agricole notamment pour avoir de l’information, pour avoir de la formation afin de permettre à tous les acteurs qui contribuent actuellement à ce projet de continuer les discussions et partager les expériences.

Un secteur secondaire propice au développement mais qui nécessite tout de même une vision plus innovante en vue de faire de ces deux filières, des vecteurs de compétitivité sur le marché international ?

C’est l’objectif recherché au regard de la stratégie de l’import-substitution et des engagements. Vous avez suivi les réponses des différents ministres, il est important d’améliorer la qualité des produits car le Cameroun a adhéré au commerce international en ratifiant un certain nombre d’accords. Alors, on ne peut pas empêcher à un pays d’être compétitif par conséquent nous devons travailler sur la qualité des produits que nous produisons, réduire les coûts de production pour permettre à nos différents industriels d’être compétitifs sur le marché.

Propos recueillis par

Richard Mandjack   

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About the Author

Brice Ngolzok
Journaliste économique spécialiste des questions d'innovation

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