Pollution du Plastique-Cameroun : Le bambou et le rotin comme outils de substitution

L’Organisation Internationale du Bambou et du Rotin (INBAR) et les administrations sectorielles camerounaises y ont réfléchi ce 12 avril 2024 au ministère des Relations Extérieures.

Véritable instant d’exhibition des produits dérivés du bambou et du rotin ce 12 avril 2024 dans la salle de conférence du Ministère des Relations Extérieures. Une présentation faite lors de la rencontre entre les responsables d’une Vingtaine d’administrations et les équipes de l’Organisation Internationale du Bambou et du Rotin (INBAR). Un ensemble de gadgets qui vont des stylos à billes aux couverts en passant par des décorations de bureau, tout ou presque est présenté lors de cette séance de travail relative à l’appropriation par les acteurs de la dynamique innovante que compte mettre sur pied l’INBAR afin de réduire par l’utilisation du bambou ou du rotin, la pollution toujours plus croissante du plastique. « Aujourd’hui, le gouvernement chinois avec  l’organisation pour le bambou et le rotin ont lancé une initiative sur le bambou pour substituer le plastique avec six pays pilotes pour un départ dont deux en Afrique notamment le Cameroun et l’Ethiopie. Notre mission était de comprendre quelle est la ressource de bambous que nous avons au Cameroun aujourd’hui ? Où-est-ce qu’elle grandit ? Quelles sont les perspectives du gouvernement par rapport à ces efforts contre le plastique? Comment ce projet peut accompagner le gouvernement dans ces efforts contre le plastique ? » Indique René Kaam, le directeur régional du bureau INBAR pour l’Afrique Centrale.

René Kaam, directeur régional du bureau INBAR pour l’Afrique Centrale.

Une révision des paradigmes face  aux désastres causés par le plastique au Cameroun est donc nécessaire et cela passe par des alternatives à l’instar de celle que propose les équipes d’experts de l’INBAR. « Nous avons suivi de long en large, affirme  Oumar Chinmoun les échanges qui ont été très enrichissants notamment en ce qui concerne l’importance et l’intérêt accrus que nous devons accorder au bambou et au rotin car il s’agit des ressources stratégiques non seulement pour le développement de nos pays mais également pour la protection de l’environnement à travers la lutte contre la pollution en tant que produit de substitution. » Une indication forte du Secrétaire Général du Ministère des Relations Extérieures quand on sait que, Chaque année, le Cameroun produit selon l’INBAR, 400 millions de tonnes de plastiques parmi lesquelles seulement 10% sont recyclés et 50% ne le sont pas entrainant de façon corrélée une pollution considérable.

Brice NGOLZOK

 

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Brice Ngolzok
Journaliste économique spécialiste des questions d'innovation

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