Les nouveaux responsables ont été installés ce 01^er mars 2024 à Yaoundé par Mays Mouissi, le ministre gabonais de l’Économie et des Participations, l’actuel président du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac).  

Les nominations survenues le 09 février 2024 au soir de la visioconférence des Chefs d’Etats de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), du gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) Yvon Sana Bangui et celle du directeur général des études, finances et des relations internationales Mahmat Djibrine sont venus compléter les nominations de Michel Dzombala, vice-gouverneur ; Miguel Ebonga Obiang Eyang, Secrétaire Général ; Eugène Blaise Nsom, directeur général ; Jean Clary Otoumou, directeur général de l’exploitation. Un nouveau gouvernement de six principaux chefs de file est désormais en poste et ceux-ci ont pris effectivement fonction ce 01^er mars 2024 dans l’amphi 1500 du palais des congrès de la ville siège de la Beac, Yaoundé. Occasion pour Louis-Paul Motaze, ministre camerounais des Finances de féliciter la nouvelle équipe tout en esquissant quelques attentes nourris par les pays membres de la zone Cemac :  « En temps opportuns, les autorités monétaires sous la conduite du président du Comité Interministériel de l’UMAC ne manqueront pas de vous rappeler les attentes de la communauté en rapport avec la nécessité d’une banque centrale forte, garant de la stabilité intérieure et extérieure de nos sous-région conformément à ses missions mais également une banque centrale indépendante  dont l’action favorise le développement. »

Des indications en droite ligne avec celle de Mays Mouissi, le ministre gabonais de l’Économie et des Participations, qui préside actuellement le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) : « En dépit des avancées significatives réalisées, de nombreux défis restent à relever pour satisfaire les attentes multiformes. Comme vous le savez, la guerre en Ukraine, le conflit au Moyen-Orient, les problèmes sécuritaires dans certains pays de la sous-région et les effets du changement climatique ont des répercussions profondes sur les économies de la CEMAC. L’Impact de ces crises multiples se traduit notamment par la persistance de tensions inflationnistes qui fragilisent le pouvoir d’achat des populations et partant leurs conditions de vie. Dans cet environnement où nos pays sont de plus en plus exposés à des chocs extérieurs, il est essentiel de s’inscrire dans la continuité des actions entreprises en vue de consolider notre Union monétaire et promouvoir un système financier solide, sain et propice à un développement durable et inclusif. »

Un vœu du président du Comité Interministériel de l’UMAC qui s’inscrit dans la feuille de route des missions assignées aux membres de ce nouveau gouvernement. Une équipe d’experts qui devra, au cours des sept années à venir, mettre en œuvre la politique monétaire et financière de la Cemac, tout maintenant les équilibres budgétaires des différents Etats de cette zone économique.

Brice NGOLZOK

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