C’est la quintessence du discours inaugural présenté le 24 juillet 2023 par Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux Publics lors du lancement officiel de cette agora des structures du gouvernement.

S’il est une articulation qui a retenu l’attention des hôtes qui ont fait le déplacement du Palais polyvalent des Sports de la ville aux sept (07) collines, au cours de l’ouverture officielle de cette douzième (12^ème ) édition du Salon de l’Action Gouvernementale, c’est bien la leçon inaugurale effectuée par Nganou Djoumessi, le patron des Travaux Publics. Devant le représentant du Premier Ministre, René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication, la tête de file du MINTP a exposé le thème à lui attribué relatif à : « la place des infrastructures routières dans la transformation de l’économie ».

Pendant une vingtaine de minutes, l’académicien de circonstance a tenu en haleine l’auditoire en présentant ses travaux, articulés sur trois (03) grandes parties. Ainsi, des projets routiers et autoroutiers du Cameroun tels que planifiés, programmés ou réalisés en passant par  les limites dans la mise en œuvre et les solutions aux contraintes identifiées pour enfin chuter par l’apport de la route dans la transformation économique, tout a été élucidé pour mieux étayer l’ensemble des participants. Occasion, pour La voix la plus autorisée du MINTP de présenter dans un premier temps les outils de planification usités par son administration afin de mieux remplir ses missions.

Des précisions d’entrée de ce développement qui ouvrent le champ au réseau routier camerounais. Un linéaire du réseau routier de 121 873 km qui se décompose pour chaque catégorie de routes en : Autoroutes : 109,10 km ; Nationales : 9 387,26 km ;  Régionales : 13 817,86 km ; Communales : 98 558,79 km. Le linéaire bitumé est actuellement de 9 885,18 km, ce qui représente 8,11% du linéaire total du réseau. Il est décomposé comme suit : les autoroutes (109,10 km) soit 100% ; les Nationales (5 731,24 km), soit 61,05% ; les Régionales (1 495,27 km), soit 10,82%; les Communales (2 549,57 km), soit 2,59%. Le linéaire en terre est de : (3 730,58 km) les routes Nationales, soit 38,95% ; les Régionales (12 322,58km), soit 89,18% ;  les Communales (96 603,92 km), soit 97,41%.

Des statistiques qui pourraient être bien plus élevées si le financement inadéquat, les paiements laborieux, les lenteurs du processus de contractualisation, l’inefficacité de celles des entreprises des travaux mobilisées, les conséquences des crises diverses et des variations climatiques, n’avaient pas une ampleur non négligeable. En effet, pour qu’une économie se développe, que la richesse soit créée et que la prospérité soit partagée, les personnes et les biens doivent circuler. Des indications qui nécessitent la contribution de tous et le concours des Partenaires au développement est essentiel selon Nganou Djoumessi pour permettre au Ministère des Travaux Publics, dans son rôle de levier des transformations de continuer à œuvrer pour le développement du réseau routier, véhicule d’une mutation positive et durable de l’économie camerounaise, vecteur du bien-être.

Brice NGOLZOK

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