« Nous avons pu soutenir la sortie du secteur informel d’au moins six (06) millions de femmes en Afrique Centrale. »

MADAME DANIELLE NLATE, Présidente du REFAC

La présidente du Réseau des Femmes Actives d’Afrique Centrale, Danielle Nlate présente lors de l’atelier de sensibilisation sur les barrières non tarifaires, organisé le 28 mars dernier par le Secrétariat de la Zone de libre-échange Continentale Africaine (ZLECAF), répond aux quelques questions de notre envoyé spécial à Yaoundé.

Madame Nlate vous-êtes présente lors de cette atelier de sensibilisation relatif aux barrières non tarifaires, élaboré dans le cadre de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange Continentale Africaine (ZLECAF). Quelle est réalité des femmes au niveau des frontières ?

Déjà nous allons remercier le ministère du Commerce et le Secrétariat de la ZLECAF pour cet atelier qui va surtout renforcer les capacités du secteur privé et aussi de la société civile. Nous savons tous qu’au niveau des frontières, le long des corridors il y a beaucoup d’obstacles tant tarifaires que non tarifaires à l’épanouissement des acteurs exerçant le commerce transfrontalier et majoritairement les femmes.

En tant que membre influent du secteur privé et de la société civile. Que peuvent tirer ces acteurs de cette assise ?

Ici, nous parlons des barrières non tarifaires, il est question d’édifier encore et encore tous les acteurs de développement et trouver des voies, des moyens financiers, matériels et aussi des formations techniques pratiques pour la mise à niveau afin qu’ils soient réellement opérationnels, ceci pour que la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAF) puisse être cet outil, cette clé pour le développement socio-économique en Afrique Centrale et en Afrique.

Que faites-vous dans le cadre de la Foire Transfrontalière Annuelle de l’Afrique Centrale (FOTRAC) pour intégrer les femmes dans la formalisation de leurs activités, quand on sait que celles-ci interviennent très souvent dans des filières informelles ?

Ce que nous faisons dans le cadre de la Fotrac (Foire Transfrontalière Annuelle de l’Afrique Centrale NDLR), rendu à sa 14ème édition, c’est de mettre des espaces de discussion, d’échange avec les autorités, les forces de maintien l’ordre, le secteur privé et la société civile afin de trouver des voies pour lever ces entraves. Ainsi, nous avons pu soutenir la sortie du secteur informel d’au moins six (06) millions de femmes en Afrique Centrale, ce n’est pas beaucoup mais je pense que le pas est amorcé et qu’avec le soutien des institutions des CER (Communautés Economiques Régionales NDLR) comme la CEEAC (Communauté Economiques des Etats de l’Afrique Centrale), la CEMAC(Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale) et aussi l’UNOCA (Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale) qui nous assiste dans la levée de ces difficultés, de ces violences faites aux femmes le long des corridors nous pourrons réellement faire mieux.

Propos recueillis par

Brice Ngolzok

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Brice Ngolzok
Journaliste économique spécialiste des questions d'innovation

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