Après les deux principales capitales du Cameroun, l’initiative portée par Digital Access gagne du terrain dans le chef-lieu de la région Château d’eau de ce pays.

Nouvelle opération de charme pour l’équipe de formateurs de Digital Access dans leur course effrénée vers l’alphabétisation et la citoyenneté numérique au Cameroun. Un nouveau défi auquel s’est une fois de plus illustré la dynamique portée par Rigobert Kenmogne, le promoteur de l’association à but non lucratif de lutte contre toute forme de discrimination sur les plateformes numériques et Arouna Mfenjou, le coordonnateur national du projet « Mon Univers Digital » afin de créer une société de personnes responsables et habiles sur internet en général et sur les réseaux sociaux en particulier.

A la baguette pour cette formation en présentielle Eric Nguele, formateur certifié Méta qui a entretenu les apprenants venus en masse s’abreuver au Module 3 du programme MUD institute relatif au « Bien-être numérique ». Une thématique actuelle et importante qui ne pouvait que drainer plus d’une centaine de personnes conscientes et surtout soucieuses de leurs images en ligne, ceci à l’heure de l’invasion tout azimut des fakenews et autres formes de désinformations qui font leur lit sur la toile. Les jeunes pensionnaires de la cuvée 2022 du service civique national de participation au développement, ont de ce fait empli la salle des actes du lycée classique et moderne de Ngaoundéré, dans l’optique d’être mieux outiller sur l’alphabétisation numérique.

Une continuité de l’opération lancée officiellement le 1er Août 2022 dans la ville au sept colline par Digital Access dans le cadre du programme « Mon Univers Digital en abrégé MUD ». Face aux apprenants, l’expert a abordé les sept (07) leçons de ce module 3. Ainsi de la réflexion sur la réputation en ligne en passant par l’auto-compassion et la reconnaissance envers l’autres, jusqu’à l’identité et la reconnaissance virtuelles toutes les leçons ont été abordées de façon minutieuse. Des enseignements qui ont suscité l’intérêt des nombreux jeunes à l’instar de Mohamadou qui n’a pas manqué de donner son point de vue sur les réseaux sociaux. Selon lui ces outils incitent à la paresse car la plupart des personnes qui se connectent régulièrement n’apportent pas leurs contributions aux travaux de la vie quotidienne, celles-ci sont constamment en train de regarder la vie des autres pour faire des commentaires.

Une idée claire de ce jeune apprenant originaire de la région de l’Adamaoua qui exprime par ailleurs le caractère inclusif et interactif de cette formation, agrémentée tout au long des échanges par de nombreux cas pratique. Un choix cathartique opéré en amont par le groupe Méta pour mieux faire passer le message. L’objectif principal de cette méthode d’enseignement est d’emmener ces derniers à adopter une réflexion critique lorsqu’ils sont sur internet, d’utiliser les médias sociaux de manière saine, respectueuse des autres et des usages de sa communauté et enfin cultiver l’empathie vis-à-vis de soi-même et de ses alter égo. Des fondamentaux qui devraient désormais guider les actions de ces jeunes parfois éblouis par les innovations et les évolutions de l’univers quelques fois controversé de l’environnement numérique.

Brice Ngolzok

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