La Société financière internationale vole aux secours des pays des deux continents, suite aux effets néfastes de la pandémie du Coronavirus.
5,6 milliards de Dollars, soit environ 3172 milliards de FCFA, c’est la somme déboursée par l’Institution membre du Groupe de la Banque Mondiale pour développer le secteur privé en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient. Un financement initié pour soutenir la croissance des entreprises, ainsi que l’emploi face aux conséquences de la pandémie du Coronavirus. Dans la même optique,02 milliards de crédits commerciaux à court terme ont été mobilisé, pour soutenir les petites et les moyennes entreprises (PME).
En Afrique subsaharienne, 4.6 milliards de dollars ont été investi, entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2020. Ce financement était destiné pour les entreprises privées est orienté dans La santé, l’agro-industrie, l’énergie solaire, le logement et les infrastructures ainsi que le financement des PME, principaux secteurs soutenus par le projet. Cette initiative concerne également les pays en situation de fragilité et de conflit, dans lesquels IFC a engagé plus de 1,2 milliards de Dollars.
En plus de ces investissements, l’aide de l’International Finance Corporation (IFC) au Moyen-Orient et en Afrique a pris la forme de services-conseil, dont le montant s’est chiffré à plus de 590 millions de dollars. Cette dotation est repartie sur quelques investissements, en mettant en avant et en créant de nouveaux marchés dans des secteurs prioritaires. Sur l’ensemble de ces projets, 45% se sont évertués à améliorer l’égalité entre les femmes et les hommes.
Par ailleurs, les activités d’investissement et de conseil aux entreprises d’IFC en Afrique ont notamment permis d’étendre l’accès des petites entreprises aux financements. Ceci a permis de relier les petits agriculteurs aux marchés, résoudre les perturbations des chaines d’approvisionnement causées par la pandémie et d’accroître l’accès à l’électricité et a des sources d’énergie renouvelables.
Plusieurs entreprises en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient ont déjà reçu l’aide de l’IFC, dans le but d’atténuer l’impact de la covid-19 et ses répercussions économiques. Elle a investi plus de 517 millions de dollars en valeur absolue dans les entreprises africaines et du Moyen-Orient, 66% de ce montant étant dirigés vers des pays éligibles aux fonds d’aide de l’Association internationale de développement (IDA). Ce fonds du groupe de la Banque Mondiale est chargé d’appuyer le développement des pays les plus pauvres.
« Nous saluons la ténacité et la résilience des petites, moyennes et grandes entreprises qui sont les piliers des économies d’Afrique et du Moyen-Orient, et nous continuerons à les soutenir lors de la prochaine phase de la crise et jusqu’à la reprise » a laissé entendre le vice-président de l’IFC, Sergio Pimenta.
En guise de rappel, l’IFC a déjà mobilisé depuis le mois de mars 2020, environ 886 millions de dollars, au titre de son Programme Mondial de Financement du Commerce (GTFP), afin de soutenir les PME du Moyen-Orient et d’Afrique qui se déploient dans les chaines d’approvisionnement mondiales.
Brice Ngolzok
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