Au cours d’une réflexion organisée ce 25 octobre 2024 à Yaoundé, cette problématique a fait l’objet de démonstrations de la part d’experts qui ont confirmé les risques encourus par tous de tous les professionnels et les camerounais ne sont pas épargnés.
Alors que la question de la santé mentale fait l’objet d’interprétations diverses dans un grand nombre de pays, les experts camerounais du domaine ont tenu ce 25 octobre 2024 à Yaoundé, à débattre sur cette question consacrée à cette mal-être. Un malaise psychologique très souvent invisible ou alors ignoré dans les milieux professionnels au Cameroun. Une ignorance ou alors une omission tacite de la santé mentale au travail, effectuée par certains patrons d’entreprises et même par certains chefs de département ministériels qui a fait l’objet de ces échanges fructueux. Une belle séance qui, bien qu’effectué 15 jours après la journée mondiale, à tout de même permis de mieux cerner les enjeux du thème choisit au cours de cette célébration à savoir : « Il est temps de donner de la priorité à la santé mentale en milieux de travail. »
Une invite à la sensibilisation articulée autour de cette thématique actuelle au moment où le Cameroun enregistre de plus en plus des cas de violences conjugales, des viols sur des personnes, des homicides volontaires, des meurtres passionnels, des infanticides, des parricides et bien d’autres maux qui sont, selon la psychiatre Laure Menguene, juste les conséquences d’une santé mentale mal gérée. Une conclusion de la spécialiste qui n’est que la résultante d’études bien menées avec des chiffres tout aussi alarmants.
En effet, de la bouche de l’expert en psychiatrie, 09 cas sur 10 en valeur absolue sont des cas de santé mentale et seulement 01% en valeur relative représente des cas de maladies mentales. Des statistiques qui interpellent ainsi les décideurs des secteurs à la fois publics et privés, les stars, les influenceurs, les sportifs, les parents bref ! Toutes les populations quant à la gravité des effets du stress dans le monde et le Cameroun n’en est pas exempt.
Un mal-être qui avoir des manifestations sur plan physique avec des pertes de poids, des maux à la tête ou à l’estomac, des troubles sexuels. Des dysfonctionnements psychosomatiques récurrents qui méritent d’être pris en charge par les experts afin de retrouver au plus tôt l’amour des choses qui nous passionnent, la communication aisée avec autrui, la bonne humeur, l’optimiste et bien d’autres qualités qui faciliteront l’épanouissement individuel, collectif voire même global.
Brice NGOLZOK
49
Be the first to comment on "Psychologie-Travail Décent : La santé mentale des travailleurs camerounais au microscope"