Ceci à travers un atelier de formation organisé du 22 au 23 octobre 2024 à la fondation Friedrich Erbert à Yaoundé par l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement.
Insuffler une dynamique de gouvernance verte dans le processus de décentralisation en cours au Cameroun à travers des principes comme la démocratie participative, la transparence, la responsabilité, l’équité et la durabilité tels sont les principaux objectifs des universités de la gouvernance verte organisé pendant 48 heures dans la salle conférence de la fondation allemande Friedrich Erbert à Yaoundé. L’initiative qui porte la signature de l’Organisation Non Gouvernementale Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE) avec le concours des collectivités Territoriales Décentralisées à l’instar de celle de la commune de Yaoundé 01er sur le plan national et le soutien international de l’Union Européenne, vise à outiller davantage les jeunes et surtout les femmes sur les problématiques relatives à la gouvernance verte.
Une implication tous azimut de cette jeunesse face à ces questions à la fois environnementales, écologiques, bref des réalités de l’heure sur l’avenir durable de la planète qui ne sont pas seulement l’apanage des gouvernants mais aussi des préoccupations pour ces couches vulnérables que sont les jeunes et les femmes. « L’université de la gouvernance verte, indique Hervé Makebel est une initiative de l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement qui s’inscrit dans le cadre du programme « What Civic Engagement ? » et financé par l’Union Européenne. Il s’agit pour nous d’impliquer les jeunes dans le processus de développement au niveau local et pour cela nous avons pensé que la meilleur manière d’y parvenir c’est en les formant. »
En effet, pour le chef de projet de la gouvernance verte au sein de cette ONG défense des droits des communautés locales, de la protection de l’environnement et la gestion durable des ressources naturelles, il est nécessaire de mettre à la disposition de leurs congénères, un ensemble de rudiments relatifs à la participation citoyenne, la finance durable, la finance verte, la gestion des ressources naturelles. Des secteurs d’activité qui cadrent bien avec les actions ou alors la vision de la fondation Friedrich Erbert à Yaoundé. Celle-ci qui de ce fait donné de sa voix par le biais de sa principale autorité au Cameroun, Christian Klatt. C’est donc une fierté selon le diplomate humanitaire d’accueillir ces jeunes engagés pendant ces deux jours de travaux pour échanger sur des questions aussi cruciales pour les lendemains du Cameroun et de la planète.
Un visage cathartique de la part de cette jeunesse qui comprend parfaitement les enjeux de la gouvernance verte dans un contexte marqué par des débats constants sur la réduction de l’émission des gaz à effet de serre. Occasion pour ces jeunes de bénéficier de l’expertise de certains ainés de plusieurs couches sociales à l’instar de l’honorable Cabral Libii Lingue, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), venu en personne s’abreuver en toute humilité lors de ces échanges et profiter de cette séance pour apporter à ces jeunes via son expérience de parlementaire, des propositions concrètes pour une gouvernance globale respectueuse de cet environnement de plus en plus menacé par les tares d’une l’industrialisation à tout va.
Brice NGOLZOK
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