BTP- Cameroun : Les réalités d’un secteur pourtant inamovible pour l’Emergence

La série de concertations ouverte ce 31 juillet 2024 par Nganou Djoumessi, le Ministre des Travaux Publics a permis de ressortir la fresque des goulots d’étranglement qui entravent le bon fonctionnement de cette filière.

Quatre thématiques ont meublé les échanges ouverts ce 31 juillet 2024 à l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé par le chef de département ministériel Emmanuel Nganou Djoumessi à savoir: Le financement du secteur BTP au Cameroun; la connaissance de passation des marchés publics dans le secteur du BTP et les conditions d’exécution réussie des marchés publics dans le secteur BTP. Trois questions importantes mais l’une des thématiques autour de laquelle tous ces échanges ont pu se faire est bien : l’état des lieux du secteur BTP et perspectives d’avenir au Cameroun. Un point crucial qui constitue l’œil du cyclone de la réalité de terrain sur laquelle devrait se bâtir la matérialisation des  869,85 km de routes bitumées prévues pour cette année comptable 2024.

Ainsi, les échanges enrichissants ayant été inspiré par ce thème « Etat des lieux du secteur du BTP et perspectives d’avenir au Cameroun », sous la modération de l’Inspecteur des Services N°3 du Ministère des Travaux Publics, ont permis d’identifier les contraintes rencontrées par les entreprises du secteur et ses effets générés sur les chantiers tout en proposant des solutions pour un avenir meilleur de celui-ci. Au terme des échanges, plusieurs entraves  ont été relevées à savoir, les contraintes de marché que sont : Les difficultés d’accès aux finances et le coût dudit financement ; la concurrence  qui, au lieu de favoriser l’efficacité et la prospérité des entreprises, se trouve être un désavantage pour  les entreprises locales. De même, l’accès des carrières se trouvant loin des chantiers entraînent des coûts supplémentaires pour les entreprises ; les contraintes institutionnelles au rang desquels la corruption, la taxation et la réglementation qui ne tient pas compte de l’environnement économique.

A ces contraintes, s’ajoutent la faible capacité financière, organisationnelle et matérielle des entreprises locales. Un ensemble de contraintes relevées quelques semaines plutôt par le patron du MINTP au lendemain de  la campagne de maintenance du réseau des routes régionales et communales menée les 18 et 19 juillet dernier sur l’ensemble du territoire national par ses collaborateurs.  Néanmoins au cours des échanges effectués dans la salle de conférence du ministère des Travaux Publics, les acteurs clé de ce secteur au Cameroun ont proposé quelques solutions. Il s’agit entre autres, de la mise sur pied d’un cadre de concertation entre le MINTP, les Entreprises et les Institutions Financières permettant des échanges constructifs et bénéfiques pour donner un souffle nouveau à ce secteur d’activité en charge de l’entretien routier au Cameroun ; la restructuration du secteur BTP ; l’assouplissement des charges douanières des Engins de BTP  aux entreprises locales et le paiement des décomptes dans les délais. Des pistes de solution qui concourent à revitaliser le tissu d’entreprise du BTP, pour la satisfaction de la demande publique à travers sa contribution à l’entretien routier.

Richard Mandjack

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Brice Ngolzok
Journaliste économique spécialiste des questions d'innovation

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