Ceci en faveur d’un Séminaire de renforcement des capacités des Honorables Députés, Membres de la Commission des Finances et du Budget de la Chambre Basse et de sa Cellule Technique d’appui.
L’exercice a de quoi susciter l’interrogation des profanes et autres détracteurs des sessions parlementaires au Cameroun. Un échange consacré ce 25 juin 2024 à une séance d’édification des élus nationaux via les membres de la Commission des Finances et du Budget et ceux la Cellule Technique d’appui afin de doter ces derniers d’expertise en matière de politique routière au Cameroun. Ainsi, dans le fauteuil d’enseignant ou alors de spécialiste le ministre camerounais des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi chargé de prodiguer cette formation relative à la « Politique routière au Cameroun: conception, mise en œuvre et défis. »
Un thème d’actualité au moment où le pays connait de nombreuses mutations dans ce secteur important du développement que constitue la desserte terrestre. Un volet inamovible en vue de faciliter le déplacement des biens et des personnes à l’intérieur du territoire et aux frontières. Occasion donc, pour le chef de département, d’aborder devant les parlementaires, un certain nombre de points importants contenus dans la loi des finances défendue au cours de la session budgétaire de novembre 2023. Session au cours de laquelle une enveloppe de près de 570 milliards de FCFA a été accordée au MINTP pour l’année comptable 2024.
De façon plus spécifique, le manager en chef de l’institution par excellence chargée de l’ingénierie de l’Etat a, au cours de ce séminaire, donné subrepticement les clés qui permettront, tout au long des 12 mois de cette année, de réaliser efficacement et dans les délais indiqués les 869,85 km de nouvelles routes bitumées dont 149, 56 km dans le cadre du Plan National d’Urgence Triennal(Planut). Le patron est invité dans le même temps à donner des indications en vue de matérialiser les 869,23 ml d’ouvrage d’art de grande portée, les 22,98 km de route bitumées réhabilitées, les 720 ml d’ouvrages d’art de grande portée réhabilités ou encore les 504 km de routes entretenues et les 2561,32 km de routes en terre entretenues. 
Un ensemble de clarifications relatif à la politique routière camerounaise 2024 telle que définie dans la Stratégie Nationale de développement (SND30) qui, selon le ministre des Travaux Publics, passe de façon générale par le bitumage de 6 000 km de nouvelles routes, la réhabilitation de 3 000 km de routes bitumées existantes et l’entretien permanant de l’ensemble du réseau routier national. Au cours de sa présentation, le Chef de département ministériel a souligné aux parlementaires que la politique routière s’appuie sur cinq (05) principaux outils de planification des interventions routières. Il s’agit du Plan Directeur Routier (PDR) actualisé, du Programme Infrastructurel de Connectivité par la Route (PICR), de la stratégie infrastructurelle de réduction des disparités, de la stratégie Intégrée des Infrastructures de Transport Multimodal (S2ITM) et du Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale (PDCT-AC).
Des précisions importantes de Nganou Djoumessi qui déboucheront sur la maitrise par les élus nationaux de toutes les mesures qui contribuent à la réalisation des projets comme : Les instruments de planification, les acteurs et intervenants, les modalités de mise en œuvre de la politique routière, les garanties d’une bonne exécution des projets routiers et les enseignements à tirer. Une fresque du travail qui permet de matérialiser aisément les infrastructures routières au Cameroun.
Brice NGOLZOK
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