La signature de ce document vient d’être matérialisée à la veille de la 138ème Journée Internationale du Travail par les leaders syndicaux en présence du Ministre Grégoire Owona.

Voix concordantes entre les représentants d’une dizaine de confédérations syndicales et le ministre camerounais du Travail et de la Sécurité Sociale réunis ce 29 avril 2024 dans la salle de réunion du MINTSS pour mettre un terme à plusieurs mois de discussions entre les patrons et les employés. Des échanges relatifs à une nouvelle convention collective dans le secteur de l’industrie pharmaceutique. Un dialogue bipartite avec d’un côté les leaders de la Fédération des Syndicats des Employés de la Santé, Pharmacie et Assimilés du Cameroun (FSESPAC) et de l’autre les patrons des pharmacies qui vient d’aboutir à cette nouvelle convention collective dans laquelle les travailleurs de ce secteur bénéficient de nouveaux traitements de leurs conditions de travail.

Une avancée notable au moment où plusieurs langues dénoncent le manque de leadership des syndicats camerounais des travailleurs, très souvent incapables de peser lourd sur la balance des négociations face à leurs deux principaux interlocuteurs que sont le patronat et le gouvernement. Une victoire pour Jean-Marie Ndi, le président de la Confédération des Syndicats Autonomes du Cameroun et principal porte étendard de ces échanges qui n’a pas caché son satisfécit au sortir de cette concertation tripartite.

« Beaucoup de choses vont changer, indique Jean-Marie Ndi, déjà ce secteur était sous l’égide d’une convention des pharmacies et vous savez que les pharmacies sont des entreprises familiales alors que les structures de fabrication des produits sont des multinationales. En fait, nous avons constaté que les salaires ne correspondaient pas, c’est la raison pour laquelle nous avons mis une nouvelle grille salariale du secteur. Déjà, les salaires ont été augmentés à hauteur de 15%, 10% et 5% pour les différentes catégories. »

Un pas non négligeable voire de un pas de géant avec des augmentations qui touchent plusieurs rubriques du bulletin de l’employé de ce secteur à l’instar du départ en congés, les primes diverses et même l’environnement général de travail. Toutes ces nouvelles réformes prendront effet dès cette fin de mois comme convenus par les parties prenantes qui ont reçu avant leur départ, les encouragements du numéro 1 du département ministériel, le ministre Grégoire Owona. Des appréciations du manager afin que le dialogue social puisse toujours prôner au sein des entreprises pour le bien être de chacune des parties.

Brice NGOLZOK       

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