Smig-Cameroun : Le processus est en cours de validation

La concertation effectuée ce 01er mars 2023 entre le ministre du Travail et les présidents confédéraux a permis de mieux harmoniser les positions des différentes parties.

Les supputations sur le montant effectif du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) au Cameroun ont été en partie élaguées lors de la concertation de ce mercredi 1er Mars 2023 entre le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale et les 12 présidents confédéraux de Travailleurs. Au terme des travaux les acteurs du processus du dialogue tripartite comprenant le gouvernement, les travailleurs et les employeurs ont pu harmoniser certaines positions en dehors des propositions de montants énoncés lors des travaux de la Commission Nationale Consultative du Travail du 08 Février 2023.

Concertation du 01er mars 2023

Ainsi, les échanges entre les trois représentants ont donné la possibilité de lever les zones d’ombre ou d’incompréhensions sur quatre (04) principaux points notamment le Smig, celui-ci n’a pas encore été fixé car la décision est sur la table du Premier Ministre, chef du gouvernement et les acteurs du dialogue social attendent le décret de Joseph Dion Ngute. Par ailleurs, il a été convenu que la Commission Nationale Consultative du Travail est l’instance chargée de recueillir les propositions. Des dispositions qui, au cours des travaux, ont subrepticement entrainé la récusation des membres de la CAMEROON WORKERS FORUM (CAWOF).  Dès lors, par voie de communiqué le président national de Confédération Syndicale du Secteur Public (CSP), Jean-Marc Bikoko propose un SMIG à 60 000 Fcfa/mois, tous secteurs confondus au lieu de 41 875 FCFA tel qu’envisagé par le gouvernement. Une proposition entérinée après concertation avec les organisations des employeurs que sont le GICAM et ECAM affirme le CAWOF.

Concertation du 01er mars 2023

Une proposition en totale adéquation avec les principes de dialogue social prônés lors des concertations de la Commission Nationale Consultative du Travail et édictés ce 01 mars 2022 à la fin des travaux par les acteurs présents au cours de la rencontre car dans la dernière résolution il est écrit : « Dans l’esprit du dialogue social et en raison du respect du tripartisme, des concertations ou consultations sur ce sujet pourraient se tenir en cas de besoin. » Par conséquent, l’article 62 de la Loi N° 92/007 du 14 Août 1992 portant Code du Travail évoqué par la CSP dont l’interprétation fait l’objet d’incompréhension avec le gouvernement pourrait amplement être débattu au moment opportun.

Concertation du 01er mars 2023

En effet, si « nul ne peut être membre d’un syndicat de travailleurs s’il n’exerce effectivement une profession salariée au moment de son adhésion. b) de se consacrer à des fonctions syndicales ou d’être appelées, à titre professionnel, à des fonctions prévues par les lois et les règlements. » tel que le stipule l’article sus évoqué par la CSP, il est une réalité, celle relative aux nombreuses avancées effectuées dans le cadre de ce processus de détermination du SMIG au Cameroun. Des évolutions en conformité avec le respect du dialogue social tripartite et l’arbitrage se trouve sur la table du patron de l’immeuble étoile, ceci avec l’accord tacite de la quasi-totalité des 12 présidents confédéraux des travailleurs.

Brice Ngolzok

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Brice Ngolzok
Journaliste économique spécialiste des questions d'innovation

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