L’exposition contre la vie chère tient ses promesses du 21 au 23 décembre 2022 à l’esplanade du stade Omnisport de Yaoundé afin d’alimenter les familles en denrées alimentaires lors des fêtes de fin d’année.

Pari tenu à l’esplanade du stade Omnisport de Yaoundé lors de cette nouvelle célébration du mini-comice agropastoral de la capitale politique du Cameroun. Plus de peur que de mal en cette période de hausse des prix des produits de grande consommation, car les commerçants véreux ne profiteront pas des populations du Centre au cours de ces fêtes. Une surenchère à laquelle se livre malheureusement certains vendeurs entraînant les cris parfois stridents des ménages.  Les produits ne sont plus à la portée de toutes les bourses et tous les regards sont tournés vers le ministère en charge du Commerce au Cameroun.

Pour donc faire face comme par le passé, le gouvernement a une fois plus tenu sa promesse en organisant à la place connue du grand nombre, la campagne de distribution des produits de grande consommation pour rendre la vie moins chère et faciliter l’accès à tous aux denrées alimentaires. Ainsi, sous la houlette du Minader et du Minepia et la touche particulière de Yves Paul Tsague, le nouveau Délégué régional du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural de la région siège des institutions, la 14^e édition du mini-comice Agropastoral de la région du Centre s’est officiellement ouvert à Yaoundé.

Les bassins de production de la circonscription administrative ont donc pris en otage, l’esplanade du stade Ahmadou Ahidjo pour exposer et vendre à moindre coût, les produits de la terre.  L’on a pu constater que la terre ne trompe pas ses passionnés.  Bananes plantain, igname, macabo, manioc, bananes douces, entre autres figurent sur la liste des tubercules des producteurs à la base. Les céréales sont aussi de la partie tout comme les légumes, les fruits de saison, l’huile de palme et de palmistes, des noix de palmes et de coco, tout comme le petit, le gros bétail et bien évidemment la volaille.

A côté des agriculteurs réunis en Gics, il y a aussi des commerçants qui avec leurs produits, permettent aux seigneurs de la terre de s’approvisionner à leur tour en produits de première nécessité et de grandes consommation. Savon, huile raffinée, farine, riz, poisson sont très prisés par ces derniers. Un véritable rendez-vous du donner et du recevoir. « Je suis en haut ! Les prix sont moins chers que ceux qu’on observe au marché. Voici la viande de bœuf sans os que j’ai acheté à 2700 fcfa le kg, or au marché, c’est 3000 FCFA. » affirme Blanche Tsogo.

C’est sous le sceau d’une satisfaction quelque peu général que la plupart des acteurs de ce marché forain se sont séparés. Pour certains les festivités se sont poursuivis dans les stands consacrés au divertissement. Malgré les réjouissances, d’aucuns estiment que le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et ses partenaires devraient amplifier la communication de cet événement dans les prochaines éditions pour que la population citadine soit suffisamment sensibilisée. Une doléance dont-on espère sera désormais prise en compte par qui de droit.

Brice Ngolzok

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