Les équipes de terrain sont à pied d’œuvre, suite à la campagne de plaidoyer sensibilisation menée par le district de santé de Bertoua.
« Nous avons un défi, celui de maximiser le nombre de personnes vaccinées. Car la maladie malgré l’accalmie observée n’est pas éradiquée complètement. Le Cameroun dans l’ensemble affiche seulement 12% de la population vaccinée. Ce qui permet au virus de continuer de circuler et de faire des victimes. » Dr Catherine Pouth, chef de district de santé de Bertoua le 16 novembre dernier à l’hôtel de ville de Bertoua 1er a indiqué au terme de l’ultime réunion de plaidoyer sensibilisation des masses à se faire vacciner pour aller vers l’immunité collective. Alphonse Bara Baman, président de la section Rdpc Lom et Djérem sud 1, Bertoua 1er a saisi l’occasion pour inciter les militantes et militants de la section à se faire vacciner contre la Covid 19 afin de barrer définitivement la route à cette pandémie.
Les équipes de sensibilisation mises en place par la Délégation Régionale de la santé publique pour l’Est à ce sujet n’ont pas beaucoup de difficultés sur le terrain. Albertine Zalingono, la soixantaine révolue après avoir reçu sa dose Astrazenka indique : « Lors de la campagne, les agents vaccinateurs nous ont dit que les personnes âgées ont plus besoin de ce vaccin. Car nous sommes plus vulnérables que les autres personnes. C’est pourquoi je suis venu me faire vacciner. » A Mandjou, dans la section Rdpc Lom et Djérem sud 3, le président Frédéric Djonhy Kassala, par ailleurs maire de la commune éponyme lors de la tenue de la campagne de sensibilisation et de plaidoyer saisi l’occasion pour demander à toute la base militante de se faire vacciner. Pour lui : « Le Covid 19 n’a pas droit de citer ici chez nous. Je demande à toutes les populations sans exclusive de prendre chacun sa dose de vaccination. Et surtout que notre nous avons une cible complexe parlant des réfugiés. Nous devons prêcher par l’exemple pour montrer la voie à suivre. »
A Doumé dans le Haut-Nyong, Gisèle Rose Mpans, maire et président de section Rdpc Haut-Nyong nord 1 a mis sur pied un dispositif avec l’appui des services de l’hôpital d’arrondissement pour ratisser large. Elle indique à cet effet : « Doumé avec sa position sur l’axe Ayos-Bonis sur la nationale N°1 est une zone à risques. Nous devons tous nous faire vacciner pour constituer une barrière efficace contre ce tueur qui ne connait pas de frontières. » Léopold Mewouande, président de la section Rdpc Haut-Nyong nord 3 a Nguelemendouka confie à ce sujet : « Le fait de ne pas avoir enregistré de cas ne doit pas constituer une sorte de négligence. Car, un seul cas ici peut-être fatale. Je demande à cet effet à toutes les militantes et militants qui sont après la cinquantaine et qui constituent la couche la plus vulnérable présentant des comorbidités à se faire vacciner. Les femmes enceintes et allaitantes aussi. Car, ce sont les personnes qui sont plus exposées. » Une position adoptée par le maire de Bertoua 1er Bembell D’Ipack Olivier Cromwell lors de la réunion présidée par le sous-préfet Jules Eric Ekoume a saisi cette tribune pour demander à tous les sceptiques comme certaines confessions religieuses pointées du doigt de ne pas être des agents vecteurs de transmission du virus pour leur position bien connue. Il indique à ce sujet pour les chefs traditionnels, les leaders d’opinion et religieux : « Vous devez courtiser tous ceux qui refusent de se faire vacciner. Vous devez utiliser tous les moyens dissuasifs et rationnels pour les convaincre de la nécessité de se faire vacciner. Car, la religion ne doit pas être un vecteur de propagation du virus. Le chef de l’État lui-même l’a si bien indiqué lors de son message de fin d’année, en invitant les populations à se faire vacciner et de ne pas se laisser convaincre par les conjectures qui foisonnent sur les réseaux sociaux. »
Du 17 au 22 novembre donc, l’ensemble des trente-trois (33) sections Rdpc que compte la région de l’Est sont à l’assaut de la Covid 19, pour que l’Est qui a donné l’un des meilleurs résultats dans la lutte avec moins de cas de décès (108), et un taux de contamination ( moins de 500 cas) faible continue de donner l’exemple.
Le 18 novembre dernier à Mampang lors de la mise en service du poste de transformation de de l’énergie électrique au réseau interconnecté sud, l’on a bien observé la forte mobilisation des militantes et militants à aller prendre leur dose de vaccin au poste de vaccination mis en place à cet effet. Une preuve que le Rdpc a pris à bras le corps cette cinquième campagne nationale de vaccination contre la Covid 19.
Martin Crépin Ntsana Mekok, à Bertoua 1er
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