La Responsable des Centres Commerciaux du groupe Carrefour, Pascale Theze donne des éclairages sur quelques mesures prises par le top management pour permettre aux consommateurs d’adopter désormais PlaYce Yaoundé, comme leur principal rendez-vous shopping.
Bonjour Madame Theze, nos lecteurs voudraient savoir comment sera organisé le travail de façon quotidienne ici, en terme d’horaires, d’accueil, bref de planning général ?
Il faut dire que nous travaillons en collaboration avec les autorités, ainsi les actions seront faites en fonction de ce que les autorités nous autoriserons de faire, c’est pour cela qu’il y a une amplitude horaire très large. Dans le cadre de l’exploitation commerciale, le site est libre à tout individu qui souhaite venir ici que ce soit pour se restaurer, que ce soit pour faire du shopping ou alors pour se rendre dans l’hypermarché pour l’offre alimentaire. La troisième chose que je peux vous dire, c’est que dans le cadre de l’exploitation de ce centre commerciale, on prévoit des animations. Nous ferons venir des annonceurs des artistes, des artisans locaux qui pourrons exposés, vendre leurs produits, se faire connaitre du public, puis créer aussi de la curiosité et enfin drainer du monde vers le site
Puisque vous parlez des acteurs locaux. Y-a-t- il une démarche spécifique pour faire partie de ces éventuels exposants ou alors tout dépendra de l’aura ou du talent de l’exposant ?
En fait, nous avons une manager du centre commercial PlaYce Yaoundé qui est en charge de l’organisation de toutes ces activations. Ce qui est intéressant de faire c’est de pouvoir prendre ses coordonnées pour pouvoir la contacter de manière à ce qu’elle puisse vous communiquer les dates pendant lesquelles il y aura ces animations-là, afin de pouvoir convenir un rendez-vous, comme ça tout opérateur qui est intéressé pour pouvoir faire de la vente et de l’exposition peut venir la voir pour lui présenter ses produits ou son offre et discuter des conditions de l’organisation.
Nous savons que ce type d’investissement nécessite une Responsabilité Sociale et Environnementale importante. Peut-on savoir, si toutes les garanties ont été faites en la matière, que ce soit en amont, lors de l’implémentation de l’ouvrage et en aval tout au long de l’exploitation ?
Tout à fait, déjà nous avons respecté tout ce qui était obligation réglementaire pour ce qui était du permis de bâtir, ensuite dans le cadre de l’exploitation du centre commercial nous avons mis en place une politique de recyclage des déchets au sein du site. Tous les locataires ici ou tout visiteur qui produira des déchets est invité à participer à ce tri d’une certaine manière que ce soit à l’intérieur comme à l’extérieur. Dans la partie accessible au public nous avons des poubelles à disposition qui permettent déjà dès la mise à disposition des déchets par tout individu de sélectionner les déchets recyclables et non recyclables. La seconde chose, c’est que nous avons des équipes dédiées aujourd’hui, qui dans le cadre de la gestion des déchets dans le local qui y est consacré ont la responsabilité de garantir que le tri est bien effectué avant l’enlèvement des déchets du site. La troisième chose, c’est que nous travaillons sur l’isolation du plastique, le tri dédié à l’isolation du plastique. Sur le parking nous avons mis à la disposition des visiteurs des « NAMébennes », qui sont fournis par la société « NAMé » qui permettent aujourd’hui à tout visiteur qui vient sur le site et qui souhaite se débarrasser uniquement de ce type de déchets de les disposer dans ces bennes-là qui sont enlevées directement et dédiés au recyclage du plastique.
La zone dans laquelle est située le plus grand hypermarché de la sous-région se trouve contre toute attente dans un quartier de la ville de Yaoundé, qui n’a pas souvent fait l’unanimité en matière de sécurité. Aujourd’hui l’hypermarché PlaYce et le top management en particulier de ce centre commercial peut-il rassurer l’ensemble des visiteurs quant aux conditions requises pour assurer la sécurité des clients sur le site ?
(Sourire) Déjà, je ne considère par Warda comme un endroit qui a un problème de sécurité ! Par le passé, je fréquentais ce lieu notamment la briqueterie et je n’ai jamais eu de problème. Toujours est-il que ce projet appartient avant toute chose aux habitants et aux riverains de la ville de Yaoundé. 35% de nos employés sont originaires des quartiers aux alentours et de la briqueterie à l’occurrence c’est-à-dire qu’ils se sentent impliqués, il leur appartient, c’est leur centre commercial, c’est leur magasin, c’est leur travail. En venant travailler ici, ils sentent qu’ils participent aussi à un projet qui est innovant et ils apportent quelque chose de nouveau à la ville de Yaoundé. Dans le cadre des recrutements des populations dont je vous parle nous avons travaillé en étroite collaboration avec les chefs religieux et traditionnels des quartiers environnant, nous les avons impliqués dans le processus de recrutement des jeunes de la zone, c’est eux qui nous ont proposé la majorité des candidats et c’est sur la base de cette collaboration que nous avons pu recruter les talents et des personnes qui avaient des compétences que nous recherchions et qui sont originaires des quartiers avoisinant du site.
Propos recueillis par Brice Ngolzok
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