Surveillance des réseaux sociaux au Cameroun

Une lettre à problème?

Une lettre circulaire No 352 du 20 octobre 2017, signé du ministre camerounais de la Justice, Laurent ESSO donne l’ordre aux magistrats d’« engager après leur identification précise par les services de sécurité, des poursuites judiciaires contre toutes personnes qu’elles résident au Cameroun ou à l’étranger, et qui recourent aux réseaux sociaux pour propager les fausses nouvelles.»  Cette lettre qui a apparu sur les réseaux sociaux en milieu du mois de décembre 2017 a suscité pleines d’interrogations chez les cyber activistes vivant au Cameroun et à l’étranger.

Selon l’un d’eux, J. Remy Ngono, cyber activiste Camerounais vivant à l’étranger, cette action vise à traquer les cyber activistes avant les élections de 2018. Une lettre circulaire témoigne activement la volonté du Cameroun de contrôler les réseaux sociaux du pays, ceci en contradiction avec les principes de liberté numériques, symbole de respect des droits de l’homme.

Plusieurs Organisations de défense des droits numériques s’offusquent déjà face à une telle correspondance qui provoquerai de grosses entorses aux libertés sur Internet et aux droits de l’homme.

Rigobert Kenmogne

 

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