Les agences de lutte contre la corruption (ACA) sont essentielles à la lutte contre la corruption. Cela a été reconnu dans la Convention des Nations Unies contre la corruption , qui a été adoptée en 2003 et compte aujourd’hui 183 parties.

Ces organisations financées publiquement enquêtent sur les corrompus et sont supposées être indépendantes. Au mieux, ces agences ont un effet dissuasif car elles fournissent des preuves pour que le pouvoir judiciaire prenne des mesures légales contre les corrompus. Mais pour ce faire, ils doivent être indépendants, publiquement responsables, bien financés et dotés en personnel.

Dans le Renforcement des agences de lutte contre la corruption en Asie-Pacifique,  Transparency International publie les conclusions de recherches sur les forces et faiblesses des ACA dans six pays asiatiques: Bangladesh, Bhoutan, Indonésie, Maldives, Pakistan et Sri Lanka. Il formule également des recommandations générales sur la manière d’accroître l’efficacité des ACA pertinents dans le monde entier.

«Ce rapport montre à quel point l’engagement politique et gouvernemental est important pour s’assurer que les ACAs font leur travail efficacement. Les ACA doivent également faire preuve de courage et de capacité à poursuivre tous, y compris les puissants, sans crainte ni faveur », a déclaré Iftekhar Zaman, directeur exécutif de Transparency International Bangladesh.

Le rapport a examiné sept éléments clés des agences de lutte contre la corruption et a utilisé une méthodologie spécialement développée pour évaluer leur efficacité sur la base de 50 indicateurs différents.